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14 juin 2011 2 14 /06 /juin /2011 23:13


 

Conférénce parallèle à Durban III, menée par UN Watch

 

 

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Adapté Par Marc Brzustowski 

 

 Pour : http://www.unwatch.org 

  

lessakele

 et 

aschkel.info

La mauvaise nouvelle: L’ONU va de l’avant, vers la Conférence

 de Durban III   

Vol. 294 | 13 Juin, 2011

Dernières nouvelles des Nations-Unies


  La bonne nouvelle : les groupes des droits de l’homme conduits

par UN Watch tiendront une conférence parallèle

qui donnera la parole aux victimes

GENEVE — Deux semaines après que l’Administration Obama ait annoncé qu’elle boycotterait la prochaine Conférence sur le racisme, connue sous le nom de “Durban III”, l’organisme mondial a adopté une  résolution aujourd’hui, détaillant le programme et les orateurs qui interviendront au cours de l’évènement du 22 septembre à New York, qui inclura le Chef de l’ONU, Ban Ki-Moon et la responsable principale aux droits, Navi Pillay.

Alors que les dirigeants mondiaux célèbreront le 10 ème anniversaire de la déclaration de Durban 2001 sur le racisme et les discriminations, une coalition de 25 organisations non-gouvernementales tiendront un sommet parallèle, adjacent à l’ONU, pour faire entendre la voix des victimes à travers le monde, selon une déclaration publiée aujourd’hui par UN Watch, un groupe indépendant observateur des droits de l’homme et basé à Genève.

Le Sommet des ONG sur les droits de l’homme, qui va être organize par UN Watch, en partenariat avec une coalition de la société civile international, se déroulera les 21-22 septembre 2011, en commençant le même jour que celui où le Président Obama ouvrira la session annuelle de l’Assemblée Générale de l’ONU.

Cela sera une occasion en or pour les groupes des droits de l’homme d’attirer les feux de la rampe internationale sur quelques-unes des situations les plus pressantes, pour exiger des actions concrètes pour les victimes, et pour exhorter l’ONU à destituer les états violateurs de leur statut de membre de ses institutions des droits de l’homme.

A cette fin, la coalition international des ONG des droits de l’homme menée par Un Watch tiendra un sommet parallèle des dissidents sur les droits de l’homme, des militants pro-démocratie et antiracistes. Quand l’Iran, la Syrie, la Chine, Cuba, le Zimbabwe et d’autres gouvernements répressifs exposent leur agenda politisé pour servir de bouclier à leurs propres abus, les militants des droits de l’homme focaliseront, par contraste, l’attention, sur les victimes qui ont le plus besoin d’attention mondiale, y compris ceux qui sont formellement protégés par l’article 2 de la Déclaration de Durban, au sujet de la prohibition de la discrimination fondée sur les opinions politiques ou de quelque sorte que ce soit.

Le Sommet des ONG exigera des actions concernant les situations urgentes de racisme génocidaire, autant que concernant le massacre de manifestants pacifistes ou lorsque les défenseurs des causes pour la démocraties sont pris pour cibles, à travers le monde. Les victimes de discrimination et de violations flagrantes des droits de l’homme, du Soudan, de Chine, de Corée du Nord, d’Iran, de Cuba, du Venezuela, de Syrie, du Zimbabwe et de partout ailleurs témoigneront de leurs persécutions. Ils exigeront que les dirigeants du monde rassemblés à l’ONU traitent de leurs situations.

Les orateurs au Sommet des ONG comprendront des victimes de persécution, d’anciens prisonniers de conscience, des parlementaires, des experts des droits de l’homme et des militants. Les thèmes qui seront traités par les sessions du panel incluront le génocide, les discriminations contre les femmes, les discriminations contre les gays et lesbiennes, et les discriminations fondées sur l’opinion politique ou religieuse. Le sommet se conclura par une déclaration conjointe exigeant des actions concrètes pour les situations d’urgence.

Click here to comment

Un Watch a été fondé en 1993 pour observer la conformité de l’ONU aux principes de sa Charte et pour promouvoir les droits de l’homme pour tous. Basé à Genève, il a récemment fait témoigner devant les organismes de l’ONU, des victimes de violations des droits de l’homme de Chine, de Libye et du Soudan. Au cours de la dernière année, Un Watch a conduit une coalation globale de groupes des droits de l’homme, afin d’évincer la Libye et l Syrie du Conseil des droits de l’homme de l’ONU. L’observatoire est régulièrement cité par les médias les plus importants à travers le monde, sur tous les sujets concernant l’ONU et
les droits de l’homme

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UN Watch is an independent human rights group founded in 1993 in Geneva, Switzerland,
receiving no financial support from any organization or government. We rely on the
generosity of charitable donations. Thank you for your support.

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5 mai 2011 4 05 /05 /mai /2011 12:30

 

 

http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4064079,00.html

 

Double Standard  - Ben Laden contre Yassine

par le Dr Manfred Gerstenfeld

Adapté par Aschkel Lévy

pour www.unwatch.org 

 

© 2011 www.aschkel.info et © 2011  lessakele.over-blog.fr/

 

 

Le monde hypocrite s'est insurgé contre l'élimination du Cheick Yassine du 'Hamas et aujourd'hui fait l'éloge de la frappe contre Ben Laden.

La vague des réactions internationales à la suite de l'assassinat d'Oussama Ben Laden par l'armée américaine est une excellente occasion de démontrer le “deux poids-deux mesures” exercé à l'encontre d'Israël  par le monde occidental comme ailleurs.

Ce qu'il nous reste a faire est de comparer les réactions des principales institutions et des dirigeants avec celles qui ont suivi l'élimination du Cheikh Ah'med Yassine. Pour rappel, ce leader du 'Hamas a été directement responsable de plusieurs attentats meurtriers contre des civils israéliens, notamment des attentats-suicide.

Ban Ki Moon – secrétaire général de l'ONU - a déclaré – "La mort d'Oussama Ben Laden annoncé par le Président Obama la nuit dernière est un moment décisif dans notre lutte commune contre le terrorisme".

Après la mort de Cheikh Yassine – Kofi Anan alors secrétaire général de l'ONU déclarait. –"Je condamne l'assassinat de Cheich Yassine et des autres personnes qui sont mortes avec lui. De telles actions sont, non seulement contraires, au droit international, mais n'aident pas à la recherche d'une solution pacifique".

A la même époque, la Commission des Nations Unies pour les droits de l'homme condamnait en ces termes : -"La mort tragique de Cheikh Ah'med Yassine est une violation de la Convention IV de la Haye de 1907" Lors du vote du Conseil de sécurité, les Etats-Unis ont dû utiliser leur droit de véto pour éviter la condamnation d'Israël.

Après l'assassinat de Ben Laden, les dirigeants du Conseil européen et de la Commission européenne ont déclaré que sa mort fait du monde un endroit plus sûr et montre que les attaques terroristes ne restent pas impunies.

A la suite de l'assassinat de Cheikh Yassine, Javier Solana, dirigeant la politique étrangère européenne déclarait : -" Ce type d'actions ne contribue pas a créer les conditions nécessaires  à la paix, c'est une très très mauvaise nouvelle pour le processus de paix, la politique de l'Union européenne a toujours été de condamner l'assassinat extrajudiciaire"

Le Premier ministre Davis Cameron a félicité le Président Obama pour le succès de l'élimination d'Oussama Ben Laden, et a considéré celle-ci comme un énorme pas en avant dans la lutte contre le terrorisme extrémiste. Tony Blair a également salué la mort de Ben Laden.

Jack Straw ex-secrétaire du Foreign office avait qualifié la mort de Cheikh Yassine "d'inacceptable" et "d'injustifiée", Le porte-parole officiel de Tony Blair, alors premier ministre, avait condamné –"l’attaque illégale" et observait que : "Nous avons précisé à maintes reprises notre opposition  à Israël qu’il procède à des assassinats ciblés"

Un cas d'antisémitisme ?

En France le Président Nicolas Sarkozy a salué l'élimination de Ben Laden comme un coup porté dans la lutte contre le terrorisme, il a appelé Obama pour le féliciter de sa détermination et de son courage et salué tous ceux qui avaient poursuivi le chef d'Al-Qaeda, depuis 10 ans. Sarkozy ajoute que les deux chefs d'état ont convenu de poursuivre cette lutte juste et nécessaire contre la barbarie, le terrorisme et ceux qui les soutiennent.

Pourtant après l'élimination du Cheick Yassine, Hervé Ladsous, porte parole du ministère des affaires étrangères communiquait : -"La France condamne les mesures prises contre Cheick Yassine, comme elle a toujours condamné le principe de toute exécution extra-judicaire contraire au droit international". Dominique de Villepin alors ministre des affaires étrangères déclarait que "de tels actes ne peuvent que nourrir la spirale de la violence"

La chancelière Angela Merkel a déclaré lors d'une récente conférence de presse "Je suis satisfaite que Ben Laden ait été tué" elle a qualifié cela de "bonne nouvelle". A l'époque de l'élimination du Cheikh Yassine,  le ministre des affaires étrangères Joschka Fischer déclarait :"-Le gouvernement allemand est profondément préoccupé par ce nouveau développement"

Au sujet de Ben Laden, La Russie a publié une déclaration dans Voice of america disant qu'inévitablement le châtiment atteint tous les terroristes et la Russie est prête à intensifier sa coordination dans la lutte internationale contre le terrorisme mondial. Après le ciblage de Cheikh Yassine, la Russie se disait profondément préoccupée par la situation, par la voix du porte-parole du ministère des affaires étrangères.

Le président turc Abdullah Gül a déclarait que l'assassinat de Ben Laden était un message clair pour tous les terroristes du monde entier. A l'époque Recep Tayyip Erdogan alors premier ministre avait désignéé l'élimination de Yassine comme "un acte terroriste" et déclarait aussi "l'assassinat n'est pas humain".

Cette comparaison devient encore plus significative, vue dans le contexte de l'antisémitisme régulièrement utilisé dans l'Union Européenne. Cela donne la mesure de la façon dont l'antisémitisme se manifeste à l'égard de l'Etat d'Israël : "Application des normes de double standard en exigeant d'Israël un comportement que l'on ne peut exiger de tout autre nation démocratique"

Israël pourrait améliorer considérablement sa diplomatie a l'aide de cette comparaison entre ces deux éliminations, ainsi que d'autres comparaisons sur des événements qui se produisent avec une grande fréquence et où le double standard est toujours de mise. C'est l'une des nombreuses façons dont Israël pourrait au moins se parer en partie des critiques injustes formulées contre lui.

 


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29 avril 2011 5 29 /04 /avril /2011 11:40

 

 

 

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Risque de texte édulcoré à l'ONU contre la Syrie (UN WATCH)

Adapté Par Marc Brzustowski 

 

 Pour : http://www.unwatch.org 

 

lessakele et aschkel.info 

Les Etats-Unis remerciés pour leur appel à une session de l’ONU sur la Syrie, mais des inquiétudes que le texte soit très édulcoré


Genève, 28 avril -UN Watch, le groupe d’intérêts sur les droits de l’homme qui est à la tête d’unecoalition internationale opposée à l’élection de la Syrie au Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU, a fait un éloge appuyé du rôle pilote des Etats-Unis qui a initié la session urgente de ce jour, visant à établir une enquête sur les évènements en Syrie, mais exprime son inquiétude que le texte condamnant le gouvernement Assad et sa tentative d’obtenir un siège au Conseil, ne soit édulcoré, dans une tentative apparente d’obtenir le soutien d’états membres de l’ONU qui ne soient pas à l’aise avec la notion d’examen de la situation des droits de l’homme. .Cliquez ici pour voir des extraits de la session préparatoire chauffée à blanc, concernant le débat sur la Syrie.


La coalition de 24 groupes des droits de l’homme, députés et dissidents,a fait pressionau Conseil, aujourd’hui, pour qu’il émette un rejet explicite de la candidature syrienne, avant le vote du 20 mai à l’Assemblée Générale de l’ONU à New-York.


Cliquez ici pour lire le projet original de résolution US condamnant directement les violations « de la part du gouvernement syrien » (Op. paragraphe 1), et déclarant que « les récentes violations des droits de l’homme commises en République Arabe Syrienne doivent être prises en compte, lorsque cet état cherche à devenir membre du Conseil des Droits de l’Homme (Op ; Parag. 7). Puis,cliquez ici pour prendre connaissance de la notification américaine révisée,et les changements intervenus dans le vocabulaire. .   En savoir plus.

 

 


 Les Nations-Unies incapables de faire front commun contre la violence en Syrie

Par Pamela Falk

28 avril 2011- Le Conseil de Sécurité de l’ONU a vainement tenté, depuis trois jours, de rédiger une déclaration de presse commune, condamnant la Syrie pour ses agressions contre la population civile, mais un Conseil de Sécurité divisé a achevé les consultations sur la Syrie, mercredi, sans parvenir à un accord. La Russie, la Chine et le Liban, qui avaient déjà critiqué la campagne aérienne des Etats-Unis et de l’OTAN en Libye, se sont tout simplement abstenus d’être présents au Conseil.



Pendant ce temps, l’organisation des droits de l’homme, U.N. Watch,basée à Genève, a rassemblé un groupe d’intérêts qui se définit comme « la Coalition Internationale contre l’Election de la Syrie au UNHRC », et a fait appel au Procureur de la Cour Pénale Internationale, Luis Moreno-Ocampo – qui fera son rapport au Conseil de Sécurité de l’ONU sur la situation en Libye, la semaine prochaine- pour qu’une enquête soit lancée contre Assad et ses conseillers les plus proches, pour crimes de guerre et crimes contre l’Humanité. « Choisir la Syrie pour devenir l’un des Juges mondiaux sur la question des droits de l’homme équivaudrait à nommer Bernard Madoff pour la défense des victimes de fraude financière. », a déclaré sur la page Facebook de son groupe, Hillel Neuer, le directeur exécutif d’UN Watch.En savoir plus



UNHRC to debate creation of investigatory c'tee on Syria 
By TOVAH LAZAROFF

April 28, 2011 - Suzanne Nossel, US deputy assistant secretary of state for the Bureau of International Organization Affairs, said the US resolution clearly held the Syrian government accountable for the violence against its own population, but UN Watch warned that a later draft of the document had watered down some of that language.

The new text, the NGO said, failed to condemn the Syrian government. It also did not clearly call on the UN General Assembly to vote against Syria’s bid for a seat on the Human Rights Council when 15 of the 47 council seats are filled on May 20.

The original version of the US resolution condemned the Syrian government for killing and torture hundreds of innocent protesters, while the revised version condemned these actions, but not the Syrian government.

Similarly, the original version said that Syria’s recent human rights violations should be considered at the May 20 membership elections.

The more
 recent draft, however, merely recalled that a candidate’s contributions to human rights should be taken into account.    READ MORE

 

UNHRC to hold special Syria session Friday
By TOVAH LAZAROFF

April 28, 2011 - The UN Human Rights Council plans to hold a special session on Syria this Friday in Geneva to urge its government to stop attacking civilian protesters.

On Wednesday, an international coalition of human rights groups led by UN Watch called on the UNHRC to include such a call in its Syria resolution.

Earlier this week the group launched its campaign to bar Syria from the UNHRC.

UN Watch Executive Director Hillel Neuer said, “if the council declares President Bashar al-Assad unwelcome as a member, it would sound the death knell for Syria’s cynical candidacy to be elected a global judge of human rights.”

Neuer said that his organization condemns a recent statement by Pakistan’s ambassador to the UN in Geneva, Zamir Akram, that Syria’s actions do not merit a special session. [The Pakistani diplomat] threatened that members of the Organization of the Islamic Conference would use the meeting to focus on Israeli actions against the Palestinians. 
 READ MORE

 

Yesterday's global coverage of UN Watch's campaign:

Canada's National Post, Critics blast UN Rights Council's two-faced stance on Syria, ‎April 27:  "Choosing Syria to be a global judge of human rights would be like appointing Bernie Madoff to protect victims of financial fraud," said Hillel Neuer, executive director of UN Watchin Geneva, referring to the former Wall Street broker convicted of operating a multi-billion-dollar Ponzi scheme. He also warned that the emergency session is not guaranteed to put Syria on the hot seat — recalling that in 2009, the council ended up praising Sri Lanka for its conduct during that country's civil war, after European countries sought an emergency session to condemn the violence there.     More

Sky News' "Boulton & Co." program, April 27:  UN Watch executive director Hillel Neuer was interviewed live on Wednesday by Sky News TV political editor Adam Boulton regarding Syria's bloody crackdown. Neuer described how the regime of Syrian President Bashar al-Assad has been firing indiscriminately and killing hundreds of peaceful protesters, as well as funeral mourners, people in mosques, and civilians in their homes. Also in the segment was British MP Rory Stewart of the ruling Conservative Party, who agreed that the Assad family had hitherto received favorable treatment in the West that was undeserved.

Deutsche Presse Agentur, Groups protest Syrian bid for UN Human Rights Council seat‎, April 27:   Human rights advocacy groups on Wednesday protested Syria's intention to run for a seat on the UN Human Rights Council despite its deadly crackdown on pro-democracy demonstrators. 'Syria utterly fails to qualify for membership on the council,' said UN Watch, one of the groups. 'The claims made by Syria in its candidacy pledge are utterly false. Syria under the Assad regime is a brutal police state that over four decades has perpetrated gross and systematic abuses of basic human rights against the citizens of Syria, while sponsoring terrorism abroad.'    More
    

Brazili's O Globo newspaper, Ativistas protestam contra candidatura síria a Conselho de Direitos Humanos, April 27: An international coalition of NGOs, however, today asked today the Human Rights Council to withdraw the candidacy of Syria, arguing that one of the criteria to be a member of the Council is to promote and protect human rights. "Syria does not have the qualifications to be a member of the Board," said a statement from UN Watch, one of the organizations in the coalition. "Under the Assad regime, Syria is a brutal police state that over four decades perpetrated systematic human rights abuses."   More (in Portuguese)


The Jerusalem Post, Campaign to block Syria's election to UNHRC underway, April 27: Hillel Neuer, executive director of UN Watch, a Geneva-based monitoring group, said Syria’s currently unopposed bid for a Human Rights Council seat, “only underscores the pathologies of that body, where abusers like China, Cuba and Saudi Arabia control the ruling faction and routinely shield human rights criminals from accountability, ensuring that selectivity and politicization trump genuine human rights. UN Watch has planned that several human rights groups, together with Syrian dissidents and victims, will appear at UN headquarters on May 19, the eve of the UN General Assembly election, for a press conference to lobby against Syria’s election.   
More

Russia Today (Arabic edition), France and Italy asking EU to examine sanctions against Assad regime, April 27: Human rights organizations launched a campaign headed by UN Watch. The NGO issued a statement saying that "electing Syria as a global judge of human rights is like choosing Bernie Madoff to protect fraud victims." 
 
حصة الدول الاسيوية لعضوية مجلس الامم المتحدة لحقوق الانسان، بينما بدأت منظمات حقوق الانسان حملةضد ذلك برئاسة منظمة "UN Watch" غير الحكومية التي نشرت بيانا موقعا من 50 مجموعة لحقوق الانسانجاء فيه ان "اختيار سورية 
More (in Arabic)

Russia's Interfax news agency, International human rights activists oppose accession of Syria to the UN Human Rights Council, April 27: Human rights organizations have launched a campaign against the election of Syria to the UN Human Rights Council, led by the non-governmental organization UN Watch, says Interfax. UN Watch is going to lead the campaign, featuring human rights groups and Syrian dissidents at a press conference at UN Headquarters on the eve of the UN General Assembly vote, to oppose Syria's candidacy.   More (in Russian)

 Afin de soutenir l’action vitale d’UN Watch, merci de d’apporter

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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 15:40

 

Bas les masques : la représentante de Kadhafi fait figure "d'experte sur la question des mercenaires" pour le conseil des droits de l'homme de l'ONU !

 


http://blog.unwatch.org

 

Adapté par : Marc Brzustowski

Pour : http://www.unwatch.org

 © 2010 lessakele et  © 2010 aschkel.info


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Publié par :

UN Watch

 

 

- Le 7 Mars 2011 à

 

GENEVE, le 7 Mars -  Alors que le régime libyen déploie des hommes de mains embauchés pour massacrer son propre peuple, le Conseil des Droits de l’homme de l’ONU a été interpelé aujourd’hui pour que soit exigée la démission de Najat al-Hajjaji, la porte-parole depuis fort longtemps du Colonel Mouammar Kadhafi, de son poste d’enquêtrice du Conseil concernant les violations des droits de l’homme commises par les mercenaires.

 

“Chaque  jour qu’elle demeure au sein du Conseil des Droits de l’homme de l’ONU est une insulte aux victimes du régime criminel de Kadhafi”, a déclaré Hillel Neuer, directeur exécutif d’UN Watch, une ONG consacrée aux Droits de l’homme basé à Genève, qui a été l’instigateur de la campagne couronnée de succès visant à suspendre la Libye de son statut de membre de ce Conseil, fort de 47 nations.

 

“A un moment où Kadhafi utilise des mercenaires pour assassiner son propre peuple, il est scandaleux que l’une de ses représentantes de longue haleine puisse s’asseoir au sein de l’organisme mondial chargé de veiller sur les droits de l’homme, actuellement, le plus élevé, comme si elle était supposée être une grande avocate des droits de l’homme – et, par-dessus tout, l’avocate des victimes de ces mercenaires », a expliqué Neuer.

 

Depuis 2005, Mme Al-Hajjaji a siégé, pour le Conseil, au sein du “Groupe de travail sur l’emploi de mercenaires comme instruments de la violation des droits de l’homme”, composé de 5 personnes,Cliquez ici pour aller sur le site de l’ONU, consulter la liste où Al-Hajjaji figure en bas.

 

“Depuis plus d’une décennie, Al-Hajjaji a blanchi les crimes du régime Kadhafi, étant sa représentante dans les divers organismes des droits de l’homme de l’ONU, à Genève. En 2003, les groupes se consacrant aux droits de l’homme ont unanimement condamné son élection à la Présidence de la Commission des Droits de l’homme de l’ONU. La titularisation d’Al-Hajjaji a été perçue, à une majorité écrasante, comme un comble dans le déclin de sa crédibilité, conduisant Kofi Annan à déclarer, peu de temps après, que les états membres s’étaient unis pour couvrir le palmarès de leurs violations.

 

En avril 2009, lorsqu’Al-Hajjaji présidait la Commission de planification de la Conférence Mondiale de l’ONU sur le racisme, elle a fait taire le témoignage d’une victime du régime Kadhafi, qui avait été torturé en même temps que cinq infirmières bulgares, sous les accusations mensongères d’avoir contaminé les enfants de Benghazi en leur inoculant le virus du Sida (Cliquez ici pour visionner la vidéo originale ; cliquez ici pour voir la vidéo de France 24.)

 

Dans une lettre officielle envoyée aujourd’hui au chef de l’ONU, Ban Ki-Moon, le Haut-Commissaire aux droits de l’homme de l’ONU, Navi Pillay, le Président de l’UNHCR, Sihasak Phuangketkeow, le directeur exécutif d’UN Watch, Hillel Neuer, exigent que les responsables agissent immédiatement afin d’expulser Al-Hajjaji du Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Neuer a également réclamé une action immédiate dans divers courriers adressés à la Secrétaire d’Etat Américaine Hillary Clinton et à la Ministre des Affaires étrangères de l’Union Européenne, Catherine Ashton. 

 

 


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2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 04:20

 

 

 

 

 


 

 

 




Message du Directeur du Bureau de UN WATCH à Genève - Démission du Président de la Commission de validation du rapport GOLDSTONE

 

 

Merci Hillel pour l'envoi de ce texte

traduction  Marc Brzustowski

pour UNWATCH

© 2010 aschkel.info et © 2010 lessakele

 

A lire

>GOLDSTONE II Questions sur l’Impartialité du Comité Tomuschat des Nations Unies Rapport réalisé par UN Watch Soumis au Haut Commissaire aux Droits de l’Homme de l’ONU 

>Révélations du 'Hamas - Israël avait raison. Goldstone a eu tort de croire sans réserve les mensonges du Hamas

 

 

BUREAU DU Directeur exécutif au siège d’UN Watch à Genève
__________________________

Cher lecteur,

Je viens tout juste d’apprendre une grande nouvelle : le Professeur de Droit allemand Christian Tomuschat, le responsable anti-israélien et anti-américain présidant la Commission de l’ONU qui vise à valider le Rapport Goldstone, vient de démissionner. Actuellement, l’enquête biaisée de l’ONU n’a plus de représentant en chef, et se trouve plongée dans un profond désarroi.

Cette démission sans précédent fait suite à la campagne globale menée par UN Watch qui a mis en lumière les distorsions flagrantes opérées par le Professeur Tomuschat et la rupture de ses obligations eu égard aux lois internationales de rester objectif et impartial :

•   L’équipe des chercheurs d’UN Watch a expertisé et traduit de l’allemand les écrits universitaires du Professeur Tomuschat. Nous avons publié un rapport de 30 pages  révélant comment il a fréquemment comparé les actions israéliennes à la « Barbarie » et à « l’enfer » de la Seconde Guerre Mondiale ; comment il s’est acquitté d’un travail de conseil juridique pour le dirigeant de l’OLP, Yasser Arafat ; et à quel point il a accusé de façon obsessionnelle Israël d’être un « Etat terroriste ». Ces découvertes ont été diffusées dans le monde entier.

  

•   Lorsque Tomuschat a transmis son rapport au Conseil des Droits de l’homme de l’ONU, en septembre – réclamant une enquête contre la dirigeante de l’opposition en Israël, Tsipi Livni, pour de supposés « crimes de guerre » à Gaza – Un Watch a été le seul groupe à monter à la tribune et demander directement raison à Tomuschat pour ses distorsions de la réalité, déclenchant les réactions de Tomuschat autant que celles du Président du Conseil lui-même.

•   Lorsque Tomuschat est apparu ensuite lors d’une conférence de presse de l’ONU, les journalistes ont donné suite à la campagne d’UN Watch et sommé Tomuschat de se défendre lui-même.

Finalement, des milliers de supporters d’UN Watch à travers le monde ont signé notre pétition sur la page quotidienne de notre site internet pour exiger de l’ONU la démission de Tomuschat. A la fin, il a bien fini par s’y résigner.

C’est une victoire de plus de UN Watch pour le respect des principes fondamentaux des droits de l’homme, de la loi internationale et pour la paix et la sécurité au Moyen-Orient.

Si vous souhaitez assurer notre capacité à accomplir de telles victoires et plus encore à l’avenir, s’il vous plait, cher lecteur, veuillez prendre en considération la possibilité de réaliser un don sécurisé par internet  afin que nous puissions continuer à dire la vérité et à la porter au pouvoir. Chaque donation, de 25$, 100 $ ou 1000 $ fera une réelle différence.

Un grand merci pour votre soutien,

Sincèrement vôtre,


         
 
   Hillel C. Neuer

       Directeur exécutif.

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24 novembre 2010 3 24 /11 /novembre /2010 06:22

 

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"La plus brillante et audacieuse défense d'Israël depuis que Moïse ait séparé les eaux de la Mer Rouge" -- The Irish Independent
UN Watch Briefing

      Vol. 264,
Nov. 19, 2010  

Adaptation : Michel KÖNIG (que je remercie vivement pour sa traduction spontanée)

http://www.unwatch.org/site/apps/nlnet/content2.aspx?c=bdKKISNqEmG&b=1314451&ct=8886641

Note liminaire.

 

Le remarquable discours ci-dessous a été présenté par Gabriel Latner, un étudiant de 19 ans, de Cambridge, à un récent colloque de la société de débats de cette prestigieuse université. UN Watch est fière d'annoncer que M. Latner viendra à l'Organisation des Nations-Unies en 2011 en tant que stagiaire de son organisation.

 

Le colloque de Cambridge est centré sur la motion qu '«Israël est un État factieux ». Il a été proposé par l'Anglaise Lauren Booth, une adversaire enragée d'Israël qui travaille pour Téhéran à la chaîne de télévision gérée par l'État iranien, et qui a récemment été convertie  à l'islam lors d'une visite en Iran. Ses prises de position ont été rejointes  par Mark McDonald, fondateur des Amis du Travail de la Palestine, et M. Latner.

 

Les Irlandais indépendants ont qualifié le discours de M. Latner de "la défense la plus brillante d'Israël depuis que Moïse sépara la mer Rouge."

________________________

 

La « mauvaise réputation » d’Israël

Gabriel Latner


C'est une guerre des valeurs, et les autres orateurs ici ce soir sont, à juste titre, des idéalistes. Je ne suis pas un idéaliste. Je suis un réaliste, je suis ici pour  vous convaincre et mon seul but ce soir est d’obtenir que certains d’entre vous ne soient plus des « béni oui oui. » de l’antiisraélisme primaire.


Je fais face à un défi singulier -, la plupart, sinon la totalité, d'entre vous, avez déjà arrêté votre position. Cette question est trop polarisante pour que la grande majorité d'entre vous  puisse trouver une position commune. Je serais prêt à parier que la moitié d'entre vous appuie fortement la motion, et l’autre moitié s'y oppose fermement.


Je pourrais être tenté de faire ce que mes collègues orateurs vont faire -. Simplement ressasser toutes les mauvaises choses que le gouvernement israélien a toujours fait dans le but de satisfaire ceux qui sont d'accord avec ces intervenants. Et peut-être inspireront-ils un sentiment de culpabilité aux rares indécis pour les amener à voter pour la proposition, ou plus exactement, contre Israël.

Il est si facile de tordre la signification et l'importance du droit international pour faire qu'Israël ressemble à un Etat criminel. Mais cela est déjà usé jusqu’à la corde.


Il serait encore plus facile,  pour  jouer sur votre empathie, de raconter des histoires particulières de la souffrance palestinienne. Et ils peuvent faire des discours très éloquents sur ces questions.


Mais la vérité est que, maltraiter des personnes, qu'il s'agisse de vos citoyens ou de ceux d’une population occupée, ne fait pas d’un Etat, un Etat «voyou». Si c'était le cas, le Canada, les États-Unis et l'Australie devraient être traités d’Etats voyous si on s’en tient à la façon dont ils ont traité leurs populations autochtones. Et même encore de nos jours, pour la façon dont la Grande-Bretagne a traité l'Irlande. Leurs arguments, s’ils sont émotionnellement satisfaisants, manquent de rigueur intellectuelle.


Plus important encore, je ne pense pas que nous pouvons gagner avec ces arguments. Ils ne changeront pas le rapport de force. La moitié d'entre vous sera d'accord avec eux, la moitié d'entre vous ne le sera pas. Donc, je vais essayer quelque chose de différent, quelque chose d'un peu moins orthodoxe.


Je vais essayer de convaincre les sionistes purs et durs et les partisans d'Israël ici ce soir, de voter pour la proposition. À la fin de mon discours, j’aurai  présenté cinq arguments en faveur d'Israël qui montrent qu'Israël est, si ce n'est pas un «Etat factieux», au moins un Etat atypique.


Permettez-moi d'être clair. Je ne ferais pas valoir qu’Israël est «mauvais », ni  qu'il ne mérite pas d'exister. Je ne ferais pas valoir que son comportement est pire que tous les autres pays. Je vais seulement essayer de prouver  qu’Israël est un état non orthodoxe.


Le mot «factieux»  (rogue en anglais NdT)  a pris des connotations péjoratives. Mais le mot lui-même a une consonance neutre. Le dictionnaire anglais Oxford le définit comme «atypique,  anormal, singulier, qui se produit en un lieu ou un temps inattendu,". Un autre dictionnaire d’une institution presqu’aussi  prestigieuse donne cette définition : «se comporter d'une manière inattendue ou anormale, souvent de manière destructrice."


Ces définitions, et d'autres, sont axées sur l'idée d'anomalie - l'inattendu ou inhabituel. Selon cette définition, un Etat qualifié ainsi est celui qui agit d'une manière inattendue, atypique ou singulière. Un Etat qui se comporte exactement comme Israël.


Le premier argument est d'ordre statistique. Le fait qu'Israël est un Etat juif, est déjà suffisant pour être qualifié d’atypique : Il y a 195 pays dans le monde. Certains sont chrétiens, certains musulmans, d’autres sont laïques. Israël est le seul pays au monde qui est juif. Ou, pour parler espérance mathématique pour un moment, la possibilité de tout Etat choisi au hasard, d’être juif est de 0,0051%. En comparaison, les chances d'un billet de loto gagnant du Royaume-Uni d’au moins 10 € est de 0,017% - plus de deux fois plus probable. La Judéité d'Israël est une aberration statistique.


Le second argument concerne l'humanitaire d'Israël, en particulier, la réponse d'Israël à une crise des réfugiés. Pas la crise des réfugiés palestiniens - car je suis sûr que les autres orateurs en parleront  -. Mais la question des réfugiés du Darfour.  Tout le monde sait que ce qui s'est passé et se passe encore au Darfour est un génocide, que l'ONU et la Ligue arabe l'appellent  ainsi ou non (En fait, j'ai espéré que M. Massih serait en mesure d’en parler - il est, en quelque  sorte, un expert sur la crise au Darfour, en fait même, c'est son expertise qui l’a appelé à  représenter l'ancien dictateur du Soudan, alors que ce dernier est mis en accusation par le TPI).


Il y a eu un exode massif en provenance du Darfour parce que les populations opprimées recherchent la sécurité. Elles n'ont pas eu beaucoup de chance. Beaucoup de réfugiés sont allés au nord de l'Egypte - où ils sont traités de manière abominable. Les plus courageux  ont continué  à travers le désert du Sinaï dans l'espoir de se rendre en Israël. Non seulement ils doivent faire face aux menaces naturelles du Sinaï, mais ils sont également pris pour cible par les soldats égyptiens qui patrouillent le long de la frontière avec Israël. Pourquoi prennent-ils ces risques?


Parce qu'en Israël, ils sont traités avec compassion - ils sont traités comme les réfugiés qu'ils sont - et peut-être qu’il faut en blâmer la mémoire culturelle du génocide propre à Israël. Le gouvernement israélien est même allé jusqu'à accorder la citoyenneté  israélienne à plusieurs centaines de réfugiés du Darfour. Rien que cela met l’état d’Israël à l'écart du reste du monde.


Mais ce qui rend le comportement d’Israël encore plus hétérodoxe est le fait suivant : L'armée israélienne envoie des soldats et des médecins afin de patrouiller le long de sa frontière avec l’Egypte. Ils sont envoyés à la recherche de réfugiés qui tentent de pénétrer en Israël. Non pour  les renvoyer en Egypte, mais pour les sauver de la déshydratation, de l’épuisement par la chaleur, et des balles égyptiennes.


Comparez cela à la réaction des Etats-Unis face à l'immigration illégale à travers leur frontière avec le Mexique. Le gouvernement américain a fait arrêter des particuliers, parce qu’ils avaient donné  de l'eau aux  frontaliers qui mouraient de soif – alors qu’ici le gouvernement israélien envoie ses soldats pour sauver les immigrants illégaux. Appeler ce genre de comportement atypique est vraiment un euphémisme.


Mon troisième argument est que le gouvernement israélien se livre à une activité que le  reste du monde évite  - il négocie avec les terroristes. Je n’évoque pas seulement  les dernières années du Président de l'OLP Yasser Arafat, un homme qui est mort avec les mains maculées de sang -. En ce moment même, Israël est en train de négocier avec les terroristes. Yasser Abed Rabbo est l'un des négociateurs principaux  qui a été envoyé aux pourparlers de paix avec Israël. Mais Abed Rabbo est également un leader du FPLP - une organisation de «combattants de la liberté» qui, sous la direction de Abed Rabbo, s’est engagée dans des activités de promotion de la liberté en tuant 22 lycéens Israéliens.


Et le gouvernement israélien accepte d'envoyer des délégués pour siéger à une table avec cet homme, et parler de paix. Et le monde applaudit. On ne verrait jamais le gouvernement espagnol dans des pourparlers de paix avec les dirigeants de l'ETA - le gouvernement britannique ne négociera jamais avec Thomas Murphy. Et si le président Obama avait accepté de parler de paix à la même table qu’Oussama Ben Laden, le monde aurait considéré cela comme de la folie. Mais on demande à  Israël  de faire cela pour se gagner les louanges de la communauté internationale. C'est la définition même du dictionnaire : se comporter d'une manière qui est inattendue ou anormale.


Une autre partie de la définition du dictionnaire est un comportement ou une activité qui se produit en un lieu ou un temps inattendus. Lorsque vous comparez Israël à ses voisins régionaux, il devient clair à quel point Israël est un « enfant terrible ». Et voici le quatrième argument : Israël a un meilleur dossier des droits de l'homme que n'importe lequel de ses voisins. À aucun moment dans l'histoire, il n’y a eu un Etat démocratique et tolérant au Moyen-Orient -. A l’exception d’Israël. De tous les pays du Moyen-Orient, Israël est le seul où la communauté homosexuelle bénéficie  d'une mesure d’égalité.


Au Koweït, Liban, Oman, au Qatar et en Syrie, les homosexuels sont passibles de flagellation, d’emprisonnement, ou des deux. Mais c’est un traitement plutôt clément  par rapport à celui que subissent leurs homologues en Iran, en Arabie saoudite et au Yémen, où ils sont mis à mort. Les homosexuels israéliens peuvent adopter des enfants, servir dans l'armée, se pacser, et ils sont protégés par une  législation anti discrimination exceptionnellement rigoureuse. Cette législation est meilleure que celle de l’Amérique où la peine de mort continue d’être pratiquée.


La protection des libertés de ses citoyens a valu à Israël une reconnaissance internationale. Freedom House est une ONG qui publie un rapport annuel sur la démocratie et les libertés civiles dans chacun des 195 pays dans le monde. Elle situe le pays comme «libre», «partiellement libre», ou «non libre». Au Moyen-Orient, Israël est le seul pays qui  a décroché la mention de «libre». Pas étonnant compte tenu du niveau de la liberté accordée aux citoyens dans, mettons le Liban - un pays désigné comme «partiellement libre», où il y a des lois contre les journalistes qui pourraient critiquer, non seulement le gouvernement libanais, mais aussi le régime syrien. J'espère que Mme Booth prendra la parole sur ce sujet, compte tenu de son expérience de travail comme "journaliste" pour l'Iran.


L'Iran est un pays qui a reçu la note «pas libre», aux côtés de la Chine, du Zimbabwe, de la Corée du Nord, et du Myanmar. En Iran, comme Mme Booth je l'espère, voudra bien le dire  dans son discours, il y a un tribunal d’exception pour la Presse  qui poursuit les journalistes pour des délits aussi inqualifiables que de critiquer l'Ayatollah, rapporter des faits de nature à saper les «fondements de la République islamique, d’utiliser des sources d’information suspectes (par exemple occidentales) ou insulter l'islam. L'Iran est le leader mondial en termes de journalistes emprisonnés, avec 39 journalistes (à notre connaissance) en prison depuis 2009. Ils ont également mis à la porte presque tous les journalistes occidentaux au cours de l'élection de 2009. (Je ne sais pas si Mme Booth a été affectée par cela.)


Je suppose que nous ne pouvons pas vraiment nous attendre à plus d'une théocratie. C'est ce que sont la plupart des pays du Moyen-Orient : théocraties et autocraties. Mais Israël est le seul, l'unique exemple de démocratie, ce qui en fait une exception anormale. A la différence de tous les autres pays du Moyen-Orient, il n’y a qu’en Israël que des manifestations ou des articles de presse contre le Gouvernement ne sont ni réprimées ni censurés.


J'ai un dernier argument - le dernier clou dans le cercueil des opposants à la motion  - et il est assis juste en face. La présence de M. Ran Gidor est ici la preuve pour nous tous que nous avons bien raison de considérer Israël comme pas très catholique. Pour ceux d'entre vous qui n'ont jamais entendu parler de lui, M. Gidor est un conseiller politique attaché à l'ambassade d'Israël à Londres. C’est le gars que le gouvernement israélien envoie  pour le représenter à l'ONU. Il sait ce qu'il fait. Et il est ici ce soir. Et c'est incroyable.


Considérons, un instant, ce que sa présence signifie ici. Le gouvernement israélien a accepté de permettre à l'un de ses hauts représentants diplomatiques de participer à un débat sur la légitimité de l’Etat d’Israël. C'est remarquable.


Pouvez-vous penser, juste une minute,  qu’un autre pays ferait la même chose? Si la « Debating Society » de l'Université de Yale avait décidé d’avoir un débat sur le thème "Notre société est d'avis que la Grande-Bretagne est un état raciste et totalitaire qui a causé un tort irrémédiable à tous les peuples du monde" , est-ce que  la Grande-Bretagne permettrait à un de ses agents d’y participer? Non.


Est-ce que la Chine participerait  à un débat sur le statut de Taiwan? Jamais.


Et il n'y a peu de chance qu’un représentant du gouvernement américain ne soit jamais autorisé à prendre part à un débat concernant son traitement des prisonniers à Guantanamo Bay.


Mais Israël a envoyé à M. Ran Gidor pour débattre ce soir contre un "journaliste"- en fait une star de la télé-réalité et moi-même, un étudiant en droit de 19 ans, qui est tout à fait incompétent  pour parler de la question à l’ordre du jour.


Tous les gouvernements dans le monde devraient en ce moment se moquer de l’Etat d'Israël - parce qu'il a oublié la règle n ° 1. Vous ne devez jamais apporter de la crédibilité à des idéologues farfelus en discutant avec eux. C'est pour la même raison que vous ne verrez jamais Stephen Hawking ou Richard Dawkins débattre avec  David Icke. Mais c’est ce que précisément fait Israël. Encore une fois, c’est se comporter d'une manière singulière, inattendue ou anormale. Se comporter comme un État hétérodoxe…


Cela fait cinq arguments que j’adresse aux partisans d'Israël. Mais j'ai encore une ou deux minutes de parole. Alors voici un argument pour tout le monde – Israël, volontairement, bafoue le droit international. En 1981, Israël a détruit Osirak -. Le Laboratoire de Sadam Hussein pour l’obtention de la bombe nucléaire. Tous les gouvernements dans le monde savaient que Saddam Hussein était en train de fabriquer sa bombe atomique. Et ils n'ont rien fait. A l’exception d’Israël qui ce faisant, a porté atteinte au droit international et aux usages diplomatiques. Mais qui nous a aussi tous sauvés du nucléaire irakien.


Cette action isolée devrait apporter de la considération à Israël aux yeux de tous les peuples épris de liberté. Mais ce ne fut pas le cas. Et ce soir, pendant que vous écoutez nos discussions, il me faut vous rappeler quelque chose : A cet instant même, l'Iran de Khomeiny travaille à la bombe. Et si vous avez un tant soit peu d’honnêteté intellectuelle, vous savez qu’Israël est le seul pays qui  a le vouloir et le pouvoir d’y faire quelque chose. Israël, par nécessité, agit d'une manière qui est en dehors des normes, et on peut espérer qu'il le fasse d'une manière destructrice. Toute personne saine d'esprit préférera un Etat d’Israël factieux que l'Iran nucléaire. Sauf Mme Booth.


L'auteur, un étudiant de Cambridge droit de l'Université, sera un stagiaire 2011 à UN Watch.

 

L’auteur utilise dans son texte un jeu de mot intraduisible. Le mot « rogue » en anglais qu’on traduit habituellement par voyou, est le dérivé péjoratif d’un signifiant qui veut dire : anormal ou atypique. On pourrait le traduire par « louche » ou « pas orthodoxe » ou « pas catholique ». Dans la traduction, s’agissant d’un état (qui plus est est juif donc non orthodoxe ou catholique), j’ai utilisé le terme factieux qui exprime l’idée de séparation et de comportement hétérodoxe.

La chanson de Georges Brassens « la mauvaise réputation » exprime bien cette idée : « les braves gens n’aiment pas que -  l’on suive une autre route qu’eux ». D’où la référence à cette chanson utilisée comme titre de l’article.

[ii] David Icke, né le 29 avril 1952 à Leicester, est un ancien joueur de footballprofessionnel, journaliste sportif à la BBC et ancien membre du parti vert britannique. Il est depuis 1990, selon ses propres dires, un « enquêteur à plein temps sur qui contrôle vraiment le monde ». Il développe une théorie du complot selon laquelle des reptiles humanoïdes dominent secrètement le monde. (Wikipédia)

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1 novembre 2010 1 01 /11 /novembre /2010 16:10

 

 

 

 


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Je remercie Monsieur SALTIEL pour l'envoi de ce texte

Pour aschkel.info et lessakele

Chers lecteurs ce texte est à diffuser le plus largement possible

 

Bonjour,

 

Comme vous le savez, le juge Goldstone remettait il y a un an son rapport sur l’Opération Plomb Durci menée par Israël dans la Bande de Gaza pendant l’hiver 2008-2009. Ce rapport avait été très critique a l’égard d’Israël.

 Il y a un mois, le Comité Tomuschat, nommé par l’ONU, a remis son rapport. La mission de ce comité était d’examiner et d’évaluer les procédures engagées tant par le Gouvernement israélien que par les autorités palestiniennes compétentes afin de désigner et de traduire en justice les responsables des crimes commis pendant l’Opération Plomb Durci. Ceci avait comme objectif de savoir si les recommandations du Rapport Goldstone avaient été mises en œuvre.  

UN Watch a rédigé un rapport pour faire toute la lumière sur la personnalité du président de ce comité, Christian Tomuschat, et sur son regard partial à l’égard d’Israël.

 

Bien cordialement,

 

Leon Saltiel
Directeur de la Communication 
UN Watch
 

  

  

GOLDSTONE II

 

Questions sur l’Impartialité du Comité Tomuschat des Nations Unies

Rapport réalisé par UN Watch

Soumis au Haut Commissaire aux Droits de l’Homme de l’ONU

Genève, 21 Octobre 2010

 

Résumé de Présentation

 

Le comité du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU chargé de faire appliquer le Rapport Goldstone, récemment renouvelé, mené par le professeur Allemand de droit Christian Tomuschat, a déclaré qu’Israël manque a un devoir d’enquêter sur “les personnes qui ont conçu, planifié, ordonné et supervisé ‘l’Opération Plomb Durci’,” ainsi que sur “les allégations graves” selon lesquelles “les autorités au plus haut niveau étaient complices des violations”. Plus particulièrement, le comité a cité le nom du leader de l’opposition israélienne Tzipi Livni, qui était ministre des affaires étrangères pendant la guerre de 2009 avec le Hamas.

 

Des que le Comité Tomuschat a publié son premier rapport en septembre 2010, les organisations palestiniennes, reprises par Amnesty International et Human Rights Watch, ont appelé le procureur de la Cour Pénale Internationale, ainsi que les procureurs dans le monde entier, à intervenir. Cette dernière campagne juridique inspirée par l’ONU de poursuite d’officiels israéliens pour “crimes de guerre”, “crimes contre l’humanité”, et d’autres violations du droit international rappelle l’effort entrepris par des activistes pro-palestiniens en Grande-Bretagne  pour obtenir un mandat d’arrêt pour crimes de guerre contre Mme Livni, qui depuis évite de se rendre en Grande-Bretagne.

 

Alors que le Rapport Tomuschat met l’accent sur les principes d’indépendance et d’impartialité tel qu`applicables aux enquêtes, de sérieuses questions se posent quant au fait de savoir si l’appartenance du Professeur Tomuschat à la commission se conforme à ces mêmes principes, tels qu’exigés par les standards applicables aux experts de l’ONU. Pour analyser les aspects procéduraux fondamentaux du Comité Tomuschat, ce rapport a étudié le travail juridique de plaidoyer, les publications universitaires, et d’autres déclarations publiques concernant le conflit au Moyen-Orient faits par le Professeur Tomuschat.

 

L’affaire Arafat

 

A propos de l’obligation pour un expert de l’ONU d’être indépendant, le rapport a trouvé des preuves crédibles selon lesquelles le Professeur Tomuschat avait accompli un travail de plaidoyer juridique pour le leader de l’OLP Yasser Arafat. Il a été rapporté que lui ainsi que quatre autres juristes internationaux avaient conseillé monsieur Arafat en 1996 sur la manière dont l’OLP devrait défendre sa cause devant l’ONU et la Cour International de Justice à la Haye.

L’affirmation du Professeur Tomuschat selon laquelle “il ne pourrait pas se souvenir” s’il a bel et bien donné des conseils juridiques à Yasser Arafat s’est retrouvée dénuée de crédibilité. En outre, malgré des opportunités ultérieures de se souvenir des faits, et de contester les preuves lors d’un débat du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU, ainsi qu’à une conférence de presse de l’ONU, le Professeur Tomuschat a refusé de le faire. Par conséquent, la preuve suscite de sérieuses questions concernant l’indépendance du Professeur Tomuschat et de son comité, et, en conséquence, la crédibilité de son rapport.

 

A propos de l’obligation d’un expert de l’ONU d’être impartial, le rapport a trouvé – au cours de la seule dernière décennie – plus de 25 exemples de déclarations faites par le Professeur Tomuschat qui ont fait état d’une approche partiale a l’égard d’Israël, et, de l’hostilité affichée en de remarquables occasions.

 

Le mandat du Comité Tomuschat, tel qu’il a été récemment renouvelé, est de surveiller et d’évaluer toute poursuite interne, légale ou autre, entreprise par le gouvernement israélien et ses homologues palestiniens concernant les allégations contenues dans le Rapport Goldstone, dont l’indépendance, l’efficacité, et l’authenticité de ces enquêtes ainsi que leur conformité avec les standards internationaux.

 

Décida en 2002 que le Système Juridique d’Israël était sans Espoir

 

Etonnamment, huit ans avant que le Comité Tomuschat entreprenne de procéder de manière objective et impartiale à cet examen, il avait déjà pris sa décision au sujet du système d’investigation israélien. En discutant d’Israël et de ses présumés ordres de “commission systématique de crimes de guerre”, il en a conclu que “dans de telles circonstances, il y a peu d’espoir que le système judiciaire du pays en question [c.-à-d., Israël] procédera a des enquêtes efficaces et punira les responsables”.

 

L’impartialité exige de la part d’un enquêteur qu’il ne s’engage à aucun résultat particulier. Partant de cela, Tomuschat a déclaré, en des termes crus et non équivoques, son engagement vers un certain résultat –selon lequel le système judiciaire d’Israël offre “peu d’espoir” d’enquête efficace ou de sanctions des violations présumées–, son impartialité au sujet de la principale question que son comité a traité s’en trouvant alors durement compromis.

 

Compara les Actions Israéliennes à la Barbarie de la Seconde Guerre Mondiale

 

Une des constatations les plus étranges et perturbantes du rapport est que, en plusieurs occasions, le Professeur Tomuschat décida de comparer les actions de l’armée israélienne, non pas aux actions actuelles et similaires des troupes américaines, anglaises ou de l’OTAN, qui ont entrainé plusieurs milliers de victimes civiles dans des endroits comme l’Irak et l’Afghanistan, mais plutôt à la barbarie de la Seconde Guerre Mondiale:

 

·       Dans un article de 2007 sur la dernière guerre du Liban, Tomuschat a comparé les actions d’Israël à la “barbarie qui fut la caractéristique de la Seconde Guerre Mondiale”.

 

·       Dans un commentaire additionnel sur Israël, il écrivit que sa présumée pratique de classification des cibles comme étant des militaires même si ils “ont seulement vaguement aide un des belligérants”  peut être perçue “comme une rechute dans l’Enfer de la Seconde Guerre Mondiale, quand dans beaucoup de situations les deux parties agissaient selon le principe que la fin justifie les moyens”.

 

·       En 2006, Tomuschat écrivit que “l’observateur a l’impression que les Forces Armées Israéliennes se sont préparées sans considération aucune pour le concept global de Totalen Krieges”. Ce concept a été rendu connu par le discours sur la Guerre Totale de Goebbels en 1943. En 2007, Tomuschat accusa encore Israël d’actions qui étaient “proches de la guerre totale, qui ne prend en considération aucun besoin de protection de la population civile”. En outre, dans un article paru plus tôt cette année, Tomuschat écrivit que les actions d’Israël contiennent tous “les éléments de la guerre totale”.

 

Israël est un “Etat Terroriste”

 

Un sujet supplémentaire qui ressort des déclarations de Tomuschat est Israël perçu comme un Etat terroriste –moralement inséparable de, et tout autant blâmable que, ceux qui visent délibérément des civils israéliens dans des attentats suicides. Par exemple, dans un article de 2002, Tomuschat singularisa Israël comme le principal exemple de “terrorisme d’Etat”, de la commission “systématique” de “crimes de guerre”, et de “crimes contre l’humanité”. Pareils Etats, selon lui, “méritent le même blâme que leurs propres victimes”.

 

Dans une interview de 2007, Tomuschat compara l’assassinat par Israël du chef terroriste Ahmed Yassin du Hamas au terrorisme, disant que “les assassinats ciblés sont aussi désespérés que les attaques terroristes”. Interrogé sur le fait de savoir si cela faisait référence a du “terrorisme d’Etat”, il a répondu que “cela va dans cette direction”.

 

Tomuschat adopte une position extrême à l’égard du contre-terrorisme en général. Il a affirmé que la mise à mort ciblée du cerveau terroriste Ousama Ben Laden serait “absolument illégale au regard du droit international”. En outre, il affirme qu’un pays visé par le terrorisme a besoin de découvrir ses propres points faibles, “analyser son comportement”, “et se sonder en profondeur pour savoir s’il a commis des erreurs qui ont ou qui suscitent de la frustration, de la haine, et du désespoir”. La seule manière de remédier au terrorisme, selon Tomuschat, est que les pays montrent qu’ils sont “sérieusement engagés dans un but de bien-être mondial sans distinction de race, de couleur ou de religion”.

 

Il est raconté que lorsqu’un journal universitaire allemand a présenté un débat sur la guerre de 2006 entre Israël et le Hezbollah, Christian Tomuschat a été choisi pour présenter la partie opposée à Israël.

 

D’autres exemples des déclarations de Tomuschat comprennent:

 

·       Israël bombarde “des familles entières”,

 

·       Les nations arabes ressentent à juste titre qu’Israël reçoit un “bien meilleur traitement”,

 

·       Israël prend pour cible des soldats de la Paix de l’ONU,

 

·       Israël cherche “à réduire le droit humanitaire à un droit inutile”,

 

·       La politique d’Israël est de “transformer un pays en un paysage lunaire“,

 

·       Les concessions d’Israël pour la paix sont un plan cynique de “domination”.

 

La réponse de Tomuschat

 

Lors du débat du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU du 27 septembre 2010, UN Watch a soulevé plusieurs de ces points dans un dialogue interactif avec le Professeur Tomuschat, et distribua une première version de ce rapport à la presse. L’agence de presse Reuters a conclu que la réponse de Tomuschat à UN Watch était une non-réponse aux questions soulevées, et lui a demandé de répondre à nouveau aux questions posées lors d’une conférence de presse.

 

En réponse, Tomuschat a tenté de défendre ses déclarations comme n’étant rien de plus que des écrits universitaires légitimes qui critiquaient les exécutions ciblées, et comme n’étant pas liées au Rapport Goldstone. Dans le même temps, Tomuschat révéla qu’il avait fait part de ses doutes aux autorités de l’ONU à Genève sur le fait d’accepter le poste; qu’il proposa de se retirer du comité, vraisemblablement quelques temps après en avoir pris la présidence, s’ils sentaient qu’il était partial; mais les autorités de l’ONU a Genève, en la personne de Navanethem Pillay, la Haute Commissaire aux Droits de l’Homme, n’ont pas vu de raison a son retrait. Tomuschat insista sur le fait que ses écrits “n’étaient en aucune manière motivés par une démarche de discrimination”. De plus, son opposition aux exécutions ciblées ne reflétait que son “opinion personnelle”.

 

Le rapport constate que la tentative de réfutation de Tomuschat a déformé la nature, le degré ainsi que l’étendue de la préjudiciabilité de ses déclarations et de ses activités, et n’a pas permis d’établir la conformité avec son obligation d’être indépendant et impartial.

 

Conclusion et Recommandations

 

En conclusion, ce rapport constate que le nombre important d’activités et de déclarations préjudiciables de Tomuschat donnent lieu à une partialité réelle, ou à une perception du parti pris. Par conséquent, le rapport recommande qu’il se retire immédiatement du comité, dont le mandat vient d’être renouvelé par le Conseil des Droits de l’Homme et à qui il a été demandé de présenter un rapport lors de sa session de mars 2011.

Dans le cas où le Professeur Tomuschat refuse de s’auto-déclarer incompétent, la Haute Commissaire aux Droits de l’Homme de l’ONU Navanethem Pillay devrait l’exclure de la commission. En outre, elle devrait s’expliquer sur la procédure qui l’a amenée à choisir le Professeur Tomuschat, et expliquer pourquoi son bureau avait refusé sa proposition de se retirer. Enfin, à la lumière des appels pour que le procureur de la CPI intervienne, UN Watch recommande que la crédibilité du Rapport Tomuschat soit évaluée à la lumière de son manque d’impartialité et d’indépendance. Cela devrait également être reconnu par Ban Ki-Moon, le Secrétaire-General de l’ONU, et par le groupe Chatham House d’experts juridiques internationaux qui a soulevé les mêmes défauts procéduraux dans le Rapport Goldstone.

 

(Traduit de l’anglais par Ouri Levy.

Pour le rapport original complet en anglais avec les sources, cliquez ici:http://www.unwatch.org/atf/cf/%7B6DEB65DA-BE5B-4CAE-8056-8BF0BEDF4D17%7D/Final%20Report%20on%20Tomuschat.pdf)

 

 

 

 

 

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27 octobre 2010 3 27 /10 /octobre /2010 19:40

 

 

 

   

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New Article Rips U.N.'s Flotilla Farce
UN Watch Briefing

 Vol. 258  |  October 20, 2010         

lien internet vers cet exposé

Le distingué Magistrat de New York, Trevor S. Norwitz a délivré les remarques qui suivent, le 5 octobre 2010, durant la conférence du Projet de guerre juridique, intitulé « Guerre juridique : implications partagées par les Etats-Unis et Israël ». L’exposé est publié ici par UN Watch, avec l’autorisation de son auteur.


Goldstone et la flottille de la guérilla : Un modèle émergent

Par Trevor S. Norwitz

 

Adaptation : Marc Brzustowski

pour www.unwatch.org

 

© 2010  lessakele  et  © 2010 aschkel.info 

 

L’une des manifestations les plus troublantes de guerre juridique, actuellement, est l’abus croissant des usages de la loi internationale, spécifiquement utilisés pour délégitimer et diaboliser un pays (Israël) et ainsi embarrasser et en affaiblir un autre (l’Amérique).


J’ai pensé devoir vous parler, aujourd’hui, de la dernière contribution à ce phénomène,  de la part du Conseil « des droits de l’homme » des Nations-Unies, j’ai nommé son rapport qui aurait pu s’intituler « la Flottille de la guérilla » (ou si, vous préférez, l’Armada de l’Intifada), qui, comme vous le savez certainement, a été soumis et accepté par cet organisme pontifiant, il y a à peine quelques jours. Car, après tout, j’aimerais vous offrir un panorama général sur ce sujet de la guerre juridique.


Le rapport sur la flottille est “l’enfant de Goldstone”. Taillé dans la même étoffe, il s’agit d’un manifeste politique maquillé en rapport d’établissement des faits. La principale différence (en dehors de sa portée) est qu’il ne porte pas la signature d’un Juif éminent ni d’un « Sioniste » dans ce style très « personnel », et qu’il est ainsi plus aisé de ne le traiter que de la même façon que tous les autres détritus anti-israéliens en provenance de l’ONU, au fil des ans.


Il n’est pas surprenant que le rapport sur la flottille ait la même couleur, la même odeur et provoque les mêmes sentiments que le Rapport Goldstone, étant donnée sa genèse. Le dirigeant du Hamas a, tout spécialement,  fait appel au Conseil des Droits de l’homme pour qu’il mandate « un nouveau rapport Goldstone ». Après tout, Goldstone a écorché vif Israël et totalement exonéré le Hamas (à l’opposé de la façon dont de nombreux observateurs dans la presse ont choisi de le caractériser). Inutile de le préciser, le Hamas – main dans la main avec le Hezbollah, Al Qaeda, l’Iran et tant d’autres champions des droits de l’homme à travers le monde – sont absolument ravis des bénéfices de ces missions, toutes autant qu’elles sont. Ils n’auraient pas pu mieux l’écrire par eux-mêmes.


La création d’un document tel que celui-ci, aussi absurde puisse t-il être, est un parfait exemple de passage à l’action de la guerre juridique : une frappe massive en relations publiques (-les mots-clés-« Flottille de l’ONU » vous rapporte 3 millions de clics sur Google en 11 secondes) et un précédent qui peut être repris, pas seulement contre Israël, mais contre les Etats-Unis et d’autres pays, lorsqu’ils tenteront de déjouer des menaces asymétriques à l’avenir.

La chose la plus importante à comprendre, concernant le Rapport sur la Flottille, c’est qu’il s’agit d’un document politique qui découle presque entièrement de la détermination subjective, par les membres de la mission, de la notion de proportionnalité. Sa trouvaille essentielle est que, puisque le blocus maritime israélien de Gaza serait en lui-même disproportionné – ce qui tendrait à dire qu’il inflige des dommages disproportionnés à la population civile de Gaza par rapport à l’avantage militaire tiré par Israël- il serait, donc de fait, illégal (per se), et, par conséquent, l’accostage des navires serait illégal, justifiant ainsi virtuellement tout ce que les militants sur les bateaux ont fait pour « se protéger » eux-mêmes et leur navire, cei permettant alors de nier la légitimité de presque tout ce que les Israéliens ont fait [1] .

Cette trouvaille essentielle de laquelle découle toutes les autres découvertes du rapport est mise en évidence dans un des paragraphes de la conclusion : “ La Mission conclut que le blocus infligeait des dommages disproportionnés à la population civile de la bande de Gaza et qu’en que telle, l’interception ne pourrait être justifiée et que, par conséquent, elle doit être considérée comme illégale » (53). Dans le rapport complet de 56 pages, on trouve difficilement la moindre discussion ou justification de cette notion-clé de disproportionnalité. Et il n’y est absolument pas question de discuter, de quelque façon que ce soit, de ce que peuvent être les raisons israéliennes justifiant le blocus – l’un des deux volets indispensables à une analyse de la proportionnalité – en dehors de l’observation (dans l’un des paragraphes finaux) selon laquelle : «  Israël cherche à justifier le blocus par des motifs sécuritaires » (263) [2].

Il devrait être pris en compte que la Mission détermine clairementque l’objectif fondamental de la flottille n’était absolument pashumanitaire, mais bien politique, nommément qu’elle avait pour but de briser le blocus (80), et reconnait ainsi qu’Israël avait offert d’acheminer lui-même les produits humanitaires recueillis que les bateaux transportaient. Mais, de façon étrange –inexplicablement- ils trouvent encore le blocus « disproportionné » et, par conséquent « illégal ».

Pour vous donner une idée de la mentalité des auteurs de cette pièce maîtresse  de fiction jurisprudentielle [ou d’acte juridique fictionnel], l’un des membres de la commission, le juriste britannique Da Silva, a fait le commentaire suivant : « même si Ben Laden lui-même avait été sur le Mavi Marmara, le blocus israélien serait encore illégal ». Les rapports Goldstone et sur la flottille partagent beaucoup des mêmes défauts fondamentaux. Je prends le temps de n’en citer que quelques-uns :

1. Ces deux missions sont nées dans le péché, et sont la progéniture illégitime de la politisation (du droit) et du préjugé. Elles ont été mandatées par la même caste de personnages douteux, comprenant la plupart des Etats-voyous qui dominent le Conseil des « Droits de l’homme ». Dans les deux cas, elles ont été autorisées par des résolutions qui préjugent explicitement de leurs résultats.

   •   Goldstone lui-même a dénommé la résolution portant création de son tribunal, comme étant “une résolution très inéquitable et totalement asymétrique”, ce qui ne l’a nullement empêché de rédiger son rapport sous ce chapeau, même si aucune modification n’y a été introduite entretemps.

   •   La résolution 14/1 du CDH qui établit la mission d’examen des faits  sur la flottille s’intitule : « Les graves attaques israéliennes contre le convoi de bateaux humanitaires » et, dès son commencement, « condamne dans les termes les plus forts l’attaque scandaleuse, par les forces israéliennes, contre la flottille de navires humanitaires ». (Bien évidemment, cette résolution a été adoptée après la publication d’extraits vidéo montrant des soldats israéliens battus à mort à coups de barres de fer, partout dans tous les médias). La Commission, selon le rapport, « a trouvé nécessaire de réinterpréter son mandat à cause de la manière par laquelle la résolution l’a désignant l’a formulé ». En d’autres termes : « Oui, bien sûr que nous savons que nous avons été embauchés pour faire un travail unilatéral à la machette, et que nous avons pris ce job avec zèle, mais croyez-nous lorsque nous affirmons que nous sommes totalement dénués de préjugés ». Bien, mais c’est un peu court. C’est équivalent au fait que Goldstone ait fini par admettre que Christine Chinkin aurait bien dû être récusée pour conflit d’intérêt et distorsions si la mission en question avait vraiment été une enquête judiciaire. [3] 

2. Les deux missions ont fondé toutes leurs découvertes sur des preuves fournies par une seule des deux parties. Dans les deux cas, les preuves qu’elles détiennent sont manifestement faussées, et dans le dossier Goldstone, elles étaient (de l’aveu même du Rapport) de plus, entachées par leur obtention [des témoignages] sous la contrainte. Mais la même équation fondamentale a été employée pour produire les résultats factuels dans les deux cas : « les preuves que nous avons collectées (auprès de la partie anti-israélienne) ont dit X (ceci) ; Israël n’a pas fourni les preuves du contraire ; par conséquent, nous affirmons que les faits sont X(ainsi, ceci).

   •   Pour ne citer que le rapport sur la Flottille : “La Mission a donné un poids particulier aux preuves directes apportées au cours d’entretiens avec les témoins… La Mission était obligée de traiter avec une extrême méfiance les versions [des séquences filmées] diffusées par les autorités israéliennes, du fait que ces versions ne coïncident pas avec les preuves fournies par les témoins… » (En d’autres termes, comme l’a proposé Groucho Marx : « Qui donc allez-vous finir par croire – moi ou vos yeux menteurs ? »)

3. Les deux rapports représentent une ruée sans garantie en vue d’apporter un jugement immédiat, s’arrangeant de manière expéditive et superficielle de sujets qui auraient dû être examinés avec précaution et de manière bien plus rigoureuse. Les enquêtes menées par Israël, quant aux suppositions et accusations faites par Goldstone, ont démontré que la plus vaste majorité d’entre elles étaient fausses – et l’une ou l’autre très rare ayant quelque substance font l’objet de poursuites, telles qu’elles devraient l’être. La Mission sur la Flottille est encore plus flagrante, en un certain sens, parce qu’elle se déroule en pleine Commission Turkel, une enquête indépendante en cours, qui comprend des observateurs internationaux (ce qui est, pour ainsi dire, sans précédent).

4. Ces deux rapports échouent totalement à (ou refusent d’) enquêter sur les faits les plus controversés. Goldstone a affiché le plus incroyable aveuglement volontaire en refusant d’aller voir au-delà des « preuves » instrumentalisées par le côté palestinien ou d’enquêter sur le comportement du Hamas (tel que le fait de localiser des combattants et des caches d’armes au sein des hôpitaux, des écoles et dans d’autres lieux à caractère civil). Le Rapport sur la flottille ne mentionne même pas le rôle du Hamas, si ce n’est pour faire référence à sa victoire électorale comme étant la raison supposée pour laquelle Israël voudrait punir sa population à Gaza. Et il n’examine pas une seconde le passé douteux, les buts ou les tactiques de l’IHH, dont les membres sont, de toute évidence, les instigateurs primordiaux des violences à bord du Mavi Marmara.

 

5.  Les deux rapports trahissent leur propre parti-pris dans la façon même dont ils utilisent les mots. Voici juste quelques perles tirées du Rapport sur la flottille :

 

   •   Vous devez sûrement tous avoir vu la photo d’un soldat israélien qui a été battu à terre après un coup de couteau à l’estomac (c’est une de ces photos qui a été trafiquée par Reuters afin d’effacer le couteau de l’image) ; et bien, ce fait est décrit dans le rapport de la façon suivante : « l’un des soldats a subi des blessures superficielles à l’abdomen, causées par un objet pointu »  (cela devait être un clou ou une punaise sans aucun doute !)

 

   •   Il y a une très courte description des combats eux-mêmes – qui ont été particulièrement brutaux, comme le monde entier a pu le voir sur les écrans de télévision – juste quelques paragraphes, mais là, le plus important est la façon dont ils décrivent les évènements, au moment où les premiers commandos israéliens ont essayé de descendre par les cordes en rappel et ont été reçus à coups de barres de fer par une foule d’assaillants armés : « une bagarre a éclaté entre les passagers et les premiers soldats qui descendaient… » Une simple bagarre a éclaté… comme « la guerre a éclaté en 1948 » Ou : « une rixe s’en est suivie entre les gens qui travaillaient dans les bureaux du World Trade Center et les jeunes gentilshommes qui avaient pris les commandes des avions » [le 11 septembre 2001].

 

   •   Vous avez sans doute vu le clip vidéo du dirigeant de l’IHH haranguant ses troupes en les incitant au Jihad et au Martyre, ainsi qu’à “jeter les Juifs par-dessus bord”. Dans le rapport, l’évènement est rapporté en écrivant qu’il « a parlé avec bravade d’empêcher l’assaut israélien du navire ».

 

   •   Bien évidemment, concernant l’autre bord, le rapport n’emploie pas un tel euphémisme : on trouve que les commandos israéliens ont sommairement exécuté les passagers et torture ceux qu’ils n’ont pas tués (en serrant trop fort leurs liens en plastique). L’accusation exacte est qu’ils sont coupables de torture en violation des articles 7 et 10, paragraphe 1 de la Convention Internationale sur les droits civils et politiques et de la Convention contre la torture et autres traitements ou punitions cruels, inhumains ou dégradants. Et pour ajouter l’insulte aux blessures physiques, ils sont coupables de ne pas avoir informé les passagers des motifs de leur détention, requis par l’article 9, paragraphe 2 de la Convention Internationale sur les droits civils et politiques.

 

6.  Les deux rapports font la démonstration choquante et évidente de l’emploi de double-standards, dans l’évaluation de la crédibilité des témoins et des preuves et dans la certification de leurs bonnes intentions. Je vais dans le détail concernant ce point, au sujet du rapport Goldstone dans la lettre que j’ai envoyée au Juge Goldstone. Aux moyens d’exemples tirés du rapport sur la Flottille, les preuves des armes employées par les militants sur le bateau sont sommairement démenties comme non-fiables, mais «  le fait que quelques passagers impliqués dans les efforts de dernière minute pour fabriquer des armes rudimentaires peu de temps avant l’interception confirme les faits établis par la Mission selon lesquels aucune arme ne se trouvait à bord du navire » (101).

 

7. Les deux rapports comportent des déclarations politiques pompeuses qui, non seulement, ne sont pas pertinentes et restent inappropriées dans le cadre d’une « commission d’établissement des faits », mais qui trahissent un manque de compréhension de la complexité (sans parler d’équité) des conflits au Moyen-Orient et une distorsion flagrante contre Israël. Par exemple, la section des Conclusions du Rapport sur la Flottille présente la réprimande prétentieuse, mais révélatrice, selon laquelle : « on n’a jamais vu une victoire inéquitable  ayant pour conséquence de conduire ensuite à la paix » et qui se termine par la référence à « la regrettable réputation d’Israël, en matière d’impunité et d’intransigeance dans les affaires internationales ». Dans une veine similaire, le Rapport Goldstone critique Israël pour « avoir échoué à protéger ses propres citoyens en refusant de reconnaître la futilité de l’utilisation de moyens violents et de la puissance militaire » (en dépit du fait que ses ennemis implacables, comme le Hamas lui en auraient ou non laissé le moindre choix).

 

8. Les deux rapports exhibent un manque d’équilibre parfaitement étranger à la sphère juridique entre le préjugé et ce qui est probant. Le Rapport sur la Flottille, par exemple, comprend des descriptions graphiques longues sur la manière dont les militants décédés sont supposés avoir été exécutés sommairement et sur les « horribles » abus que sont censés avoir subi les passagers survivants, après que les commandos aient pris le contrôle des navires, qui, bien que ces éléments découlent de témoignages d’une seule des deux parties, ils soient simplement pris à la lettre comme des faits établis, et semblent servir un objectif clair consistant plutôt à apporter un éclairage biaisé sur les caractéristiques ataviques, « impitoyables, sanguinaires et dépravées » de l’armée israélienne.

 

Je peux continuer ainsi encore et encore, mais je pense que vous avez compris le point principal. Tragiquement, ces deux rapports gratifient et encouragent le comportement le plus méprisable et cynique. Les deux dossiers constituent une occasion manquée d’apporter une clarté morale et de dissuader de toute manipulation cynique des lois et des institutions internationales.

 

A l’inverse, ils fournissent aux groupes politiques les plus extrémistes un véritable schéma directeur sur la façon dont ils peuvent utiliser la loi internationale pour se couvrir et retourner l’accusation contre ceux-là mêmes qui tentent de les contenir ; un schéma directeur qui peut être utilisé contre les Etats-Unis aussi bien que contre Israël.

 

Dans les quelques minutes qui me restent, j’aimerais dire quelques mots au sujet de la guerre juridique, plus généralement.

 

Presque n’importe quel objet peut être détourné et devenir une arme, du moment que son objectif ait été mûrement réfléchi : pensez à un pic à glace, un chandelier, à une panoplie complète de couteaux, à une simple chaussure ou une paire de bas.

 

Il ne s’agit pas seulement d’objets usuels. Nous avons assisté aux abus commis par presque toutes les institutions que l’homme ait inventé : la démocratie (pensez donc au Venezuela, à l’Iran ou, plus loin, à la République de Weimar ; l’éducation (voyez ce qui se passe à Gaza, sous le régime du Hamas ou de l’OLP, l’Apartheid sud-africain) ; la Religion (il n’est pas nécessaire de citer des exemples).

 

De fait, il ne devrait pas être considéré comme constituant une surprise que même la loi – l’une des réalisations les plus hautes de l’humanité, conçue pour le bon ordonnancement des sociétés, l’établissement et le maintien de la Justice et la détermination ainsi que la protection de la Vérité –soit également susceptible d’être abusée.

 

Aujourd’hui, ce qui est vraiment le cœur de cible de ces attaques en règle est, vraisemblablement, la valeur la plus fondamentale pour notre culture occidentale : la vérité. Et il est ironique à l’extrême que ce soit la loi, qui a été conçue et réalisée pour être la servante et la protectrice de la vérité, qui devienne l’arme de choix des pires ennemis de la vérité, cherchant à la travestir.

 

Lorsqu’on parle d’abus, d’objets ou d’institutions qui peuvent être pris à contre-emploi, l’abus en question peut être commis soit au stade de la conception, soit au stade de la réalisation. Certaines choses sont néfastes par conception et aucune sorte de bricolage ne peut rien en tirer de bon : le crack issu de la cocaïne –ce n’est pas cher et dévastateur et ça n’a aucun objectif de bien-être ; le système légal de l’Apartheid en Afrique du Sud (intrinsèquement conçu pour accomplir ses horribles fins). De telles choses ne peuvent être amendées ou réparées, elles sont simplement néfastes et doivent être éradiquées ou, ou si cela n’est pas possible, contenues.

 

Mais, le plus souvent, l’abus ne relève pas de la conception, mais de ses applications. Les gens se servent d’objets ordinaires et les emploient à mauvais escient : une webcam devient une arme avec laquelle on peut tyranniser ; une bouteille d’eau peut devenir une bombe ; un avion civil peut être changé en missile guidé.

 

La nature humaine devient ce qu’elle a toujours été, il est impossible de garantir que les objets produits ne seront pas détournés. Mais, lorsqu’un risque d’abus se manifeste, ce que nous pouvons faire est d’instaurer des améliorations au niveau de la conception pour empêcher de tels abus dans l’avenir : nous ajoutons une porte blindée fermée de l’intérieur au cockpit – un simple arrangement peu onéreux pour empêcher un avion civil de devenir une arme de destruction massive. Certains amendements ou réparations sont plus chers et l’analyse du rapport coût/bénéfice n’est pas aussi clair.

 

La même chose vaut également dans le cas de la loi. Le problème fondamental n’est pas celui de la conception, mais bien de son application. Je sais que certains ne sont pas d’accord sur ce point et pensent que les lois devraient être modifiées pour prendre en compte le cas particulier de la guerre asymétrique et du terrorisme, mais je pense que les lois fondamentales et les principes en eux-mêmes sont fondamentalement sains. La juridiction universelle n’est pas intrinsèquement une mauvaise idée, mais peut être employée dans un sens abusif. Les principes fondamentaux des lois de la guerre – les principes de distinction entre les objectifs civils et les militaires, le principe de proportionnalité, qui ont été développés sur des centaines d’années – sont bons et constituent des outils affûtés pour équilibrer entre le besoin des peuples de se défendre et leurs droits ainsi que la protection des personnes innocentes.

 

Le problème, c’est que l’application de ces lois et principes ont été corrompus.

 

Lorsque Tsipi Livni doit éviter de voyager en Angleterre par crainte d’être arrêtée au nom de la Compétence Universelle, il y a quelque chose de faussé.

 

Quand une organisation terroriste peut réquisitionner un hôpital principal de Gaza pour en faire ses quartiers-généraux en toute impunité, parce que les soi-disant enquêteurs en quête des faits ne sont pas intéressés par ceux-là, mais uniquement focalisés à condamner l’autre côté, il y a quelque chose de pourri au royaume du droit.

 

Lorsque les soi-disant organismes des “droits de l’homme” de l’ONU sont, à ce point, obsédés par le fait de diaboliser un seul pays qu’ils en viennent à tourner en farce la moindre notion de droits de l’homme et qu’ils autorisent les véritables violeurs à s’en sortir littéralement à coups de meurtres de masse et de génocides, il y a bien là quelque chose de terrible qui ne va vraiment pas du tout.

 

La question du pourquoi des gens apparemment honnêtes abusent de la loi de cette façon est fascinante en soi, mais outrepasse mon propos.  Une question que nous devons absolument considérer avec sérieux est : qu’est-ce qu’on peut faire contre ça ?

 

Dans certains cas, il existe des améliorations simples à effectuer par une conception plus appropriée – du même ordre que la porte blindée et verrouillée du cockpit- qui pourra corriger le problème. Par exemple, la Grande-Bretagne et d’autres pays se sont engagés dans le processus consistant à répondre (ou à avoir déjà répondu) aux abus relatifs à la compétence universelle dans leur pays.

 

Je suis réellement confiant dans le fait que la loi est, en elle-même, résiliente et, avec l’aide de bons juristes et d’ONG comme le Le Projet sur la guerre juridique   qui est une étincelle de lumière dans l’obscurité, nous pourrons probablement trouver le point d’équilibre.

 

Dans le même temps, il existe une grande diversité de tactiques possibles pour pousser la loi à aller dans la bonne direction : une intervention de nature politique, bien évidemment ; le travail de défense juridique (bien que cela puisse légitimer l’abus, et quoi que cela n’ait pas été favorable, par exemple, à Israël, qui a refusé de coopérer avec les tribunaux marsupiaux du CDH, ou la Cour de Justice Internationale, dans le dossier de la barrière de sécurité, un autre haut-lieu de charabia juridique) ; et peut-être aussi de passer à l’offensive en matière de guerre juridique, s’il s’agit seulement de mettre en lumière l’absurdité de ces abus. Les relations publiques constituent une large partie de la bataille à engager, puisqu’il s’agit justement de l’une des cibles prioritaires des abuseurs en question. Et le seul fait de continuer à dire la vérité est là un impératif – et déjà une victoire en soi.

 

Ce en quoi j’ai une bien moindre confiance, c’est dans les institutions qui sont censées appliquer et faire respecter ces lois. En particulier, les soi-disant organismes des « droits de l’homme » des Nations-Unies. Il devient de plus en plus clair que ces corps, tout particulièrement le « Conseil des Droits de l’Homme » ne sont absolument pas capables de devenir une force de bien dans le monde. Selon le vieil adage : « ce n’est même pas cassé, ne le réparez pas ! », j’aimerais offrir un corolaire : « si ce n’est pas réparable, ne gaspiller pas vos forces à essayer ». Les Etats-Unis ont fait des efforts louables en engageant une négociation constructive avec le Conseil, mais il est évident que cela n’a pas marché. Le CDH n’a pas besoin d’une torsion conceptuelle, il est pourri et perverti jusqu’à la moelle. Je crois que la seule étape significative qui puisse être prise afin de mettre un terme aux abus de la loi international consiste pour les Etats-Unis à se désengager de cet organisme outrageant.

 

Cliquez ici  pour retrouver cet article sur internet.  Les contributions des personnes invitées par UNWatch appartiennent à leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement les positions d’UNWatch.


Notes de bas de page :

 

 [1] Bien que les auteurs du rapport n’accusent pas directement Israël de piraterie – bien que je ne sois pas sûr de ce que cela apporterait de plus, étant donnée la tonalité générale du rapport – ils font néanmoins bien remarquer que l’utilisation des canons à eau est spécifiquement recommandé par les manuels de la marine marchande comme moyen de défense contre les pirates.

[2]  Je suppose que l’espace devait être trop réduit, à cause du besoin d’inclure autant de pages graphiques concernant les « récits des témoins visuels » de la brutalité, du sadisme et de la dépravation sexuelle des Israéliens.

 

[3] En fait, la Commission sur la Flottille était apparemment si honteuse de sa propre résolution l’autorisant qu’elle l’a reléguée en tant qu’Annexe au rapport final, alors qu’elle devait être appelée à figurer comme exposé d’introduction dans le premier brouillon proposé.


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28 septembre 2010 2 28 /09 /septembre /2010 13:06

 

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Article associé

>Le Comité des Droits de l'Homme composé des pires violateurs des droits de l'homme

 

Hillel Neuer, d'UNWatch, a commenté le rapport de l'ONU concernant la flottille, sur la télévision Russie d'Aujourd'hui en anglais.
 

 Extraits de la transcription :

Par Marc Brzustowski 

 pour aschkel.info  et  lessakele

Hillel Neuer, directeur exécutif d'UN Watch, a expliqué sur Russie d'Aujourd'hui que les conclusions du récent rapport de l'ONU concernant l'incident de la flottille étaient prédéterminées.

"Les termes de ce rapport étaient dictés d'avance, une session d'urgence s'est tenue au Conseil des Droits de l'homme à peine un jour ou deux après que l'incident sur la flottille ait eu lieu.", a témoigné Neuer. "Elle a déclaré qu'Israël s'était rendu coupable d'une agression scandaleuse", donc les résultats (de l'enquête) étaient totalement prédéterminés, et il ne s'agit pas là de quelque chose d'exceptionnel".  

"En fait, Mary Robinson, qui a été Commissaire aux droits de l'homme de l'ONU a déclaré que le Conseil des Droits de l'Homme fonctionnait selon un mode d'action politique et pas dans le sens des droits de l'homme", a ajouté Neuer. "Rappelons-nous qui en sont les principaux membres : l'Arabie Saoudite, la Chine, le Colonel Kadhafi de Lybie est, à présent, un membre du Conseil des Droits de l'homme. Ce n'est pas un organisme qui se soucie des droits de l'homme. C'est un organisme politique, engagé dans une campagne permanente visant à délégitimer Israël, et les droits de l'homme sont bien la dernière chose dont se préoccupent l'Arabie Saoudite, Cuba et la Lybie".


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23 septembre 2010 4 23 /09 /septembre /2010 19:00

 

 


 

 

 

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·  La Libye attaque violemment UN Watch pour avoir fait témoigner une troisième victime libyenne contre les crimes de Kadhafi devant le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU

·  Le représentant de Kadhafi demande à la Présidence d’effacer les discours critiques contre la participation de la Libye au Conseil

·  Les Etats-Unis prennent faits et causes pour UN Watch : “leurs discours doivent être enregistrés ».

 

 

Adapté par Marc Brzustowski

pour unwatch

pour aschkel.info et lessakele

 

Genève, le 20 Septembre — La Libye a violemment attaqué UN Watch aujourd’hui, pour avoir poursuivi ses mises en cause de la participation de cette dictature du désert au Conseil des droits de l’homme de l’ONU, en faisant témoigner encore une autre victime devant l’assemblée plénière, afin de rend publics les crimes de Kadhafi.


La Libye a exigé que le Président du Conseil efface l’enregistrement des remarques des victimes, qui comprenaient des marques de défiance contre la nouvelle participation de la Libye en tant que membre du plus haut organisme des droits de l’homme de l’ONU. (Voir la pleine retranscription ci-dessous)


L’étincelle qui a provoqué le tumult de ce jour, lors de l’assemblée plénière, a été le témoignage de Mohammed Eljahmi, frère du disparu Fathi Eljahmi, un dissident libyen connu qui est mort après avoir subi un brutal emprisonnement sous le régime Kadhafi.


S’exprimant au nom de la Maison pour la liberté, Eljahmi a demandé :« Pourquoi le Gouvernement de Mr Kadhafi, qui a torturé et tué mon frère – et qui est l’un des pires violeurs des droits de l’homme de par le monde – est-il, désormais, un membre élu du Conseil des Droits de l’homme de l’ONU ? »


Organisé par UN Watch, base à Genève, les remarques d’Eljahmi ont été rendues publiques, en tant que parties intégrantes d’une nouvellecampagne suivie par 27 associations des droits de l’homme  militant pour la suspension de la Libye du Conseil des 47 nations.


Jeudi, UN Watch a prévu le témoigne de Kristyana Valcheva, l’une des cinq infirmières bulgares, qui avaient été emprisonnées et torturées sur de fausses accusations d’empoisonnement d’enfants par le VIH, et deAshraf El-Hajouj, le médecin palestinien qui avait été victime des mêmes sévices avec elles. Tous deux ont été continuellement interrompus par la Libye.


Après qu’Eljahmi ait témoigné, le représentant de la Libye, Ibrahim Aldredi a violemment attaqué “un certain type d’ONG irresponsables et arrogantes » de faire de supposées « allégations qui sont vraiment litigieuses et sans fondement ».


Il a déclaré au Président du Conseil, le Thaïlandais Sihasak Phuangketkeow, que la Libye “aimerait que les interventions de telles ONG soient effaces de l’enregistrement, car étant “incompatibles avec nos procédures”.

Mais, les Etats-Unis sont intervenus immédiatement, ralliant la défense du témoignage des victimes, en déclarant que “des ONG accréditées devaient être autorisées à parler, et que leurs discours (devaient) être inclus dans l’enregistrement”.



Aldredi a ajouté que “la Jamahariya arabe libyenne sous Muammar Al-Kadhafi était fière d’avoir été élue au Conseil, et que le rôle positif de la Libye était apprécié et perçu en Afrique et à travers le monde comme renforçant les droits de l’homme ».


Le Président a répondu : “Nous prenons en compte les points que vous avez soulevés”, sans donner la moindre suite à la demande libyenne.



Le gouvernement du dictateur libyen Muammar Kadhafi a obtenu son siège au Conseil la semaine passée, lors d’une session de 3 semaines que se conclura le 1er octobre. Le Conseil a été créé en 2006 pour remplacer la Commission discréditée des Droits de l’homme, dont la réputation a été  entachée par l’élection de la Libye à sa Présidence en 2003.

__________________________

 

 

(Ci-dessous la retranscription du débat de ce jour)

“Que fait Kadhafi au Conseil des Droits de l’homme”?

Conseil des droits de l’homme de l’ONU, 15 ème session

Témoignage de Mohammed Eljahmi au nom de la Maison

de la Liberté

Organisé par UN Watch

Genève, le 20 septembre 2010.

 

 

M. Le Président,

 

Ce Conseil a été créé avec la promesse d’y élire des pays que promeuvent et protègent les droits de l’homme.



Nous demandons alors : “Est-ce que l’élection de la Libye tient cette promesse?”




Pour moi, cette question n’est pas intellectuelle : mon défunt frère, Fathi Eljahmi, était un dissident et un héros en Libye.




Sous le règne de M. Kadhafi, être membre de partis politiques ou de syndicats indépendants de travailleurs sont des crimes punissables de mort. Les nécessités d’accomplir ses devoirs de citoyen sont liées à une absolue obéissance à M. Khadafi.

Les Libyens ordinaires sont soumis à un vaste appareil de répression policière. Leurs actions sont observées à la loupe par des institutions orwelliennes et peuvent être punies par des escadrons de la mort sans pitié.

 

 

Malgré le danger palpable, mon frère Fathi avait choisi de s’exprimer en faveur de la liberté d’expression et des droits de l’homme. C’était un homme courageux. Il a aussi été mon tuteur et l’image de père que j’ai eue. C’était un mari, un fils et un frère aimant inconditionnellement et généreux. Fathi était doué d’une grande largesse d’esprit et d’une passion de l’égalité et de la justice.




En 2002, il a tenu à exposer publiquement sa vision de la constitution, de la liberté d’expression, de la libre entreprise, et pris parti pour une enquête sur le massacre de 1200 prisonniers à Abu Slim.



En conséquence, le gouvernement a emprisonné Fathi Durant 17 mois, jusqu’à ce que le Sénateur Biden d’alors, qui est aujourd’hui Vice-Président des Etats-Unis intercède en sa faveur. Dès qu’il a été libéré, Fathi s’est, de nouveau, exprimé en faveur de la liberté et des droits de l’homme. Deux semaines plus tard, il été renvoyé en prison, soumis durant cinq ans à d’intenses tortures et à l’isolement, qui l’ont conduit à la mort, le 21 mai 2009.



Ma famille demande : “Quand ce Conseil lancera t-il une enquête internationale sur les conditions d’emprisonnement, de torture et la mort de mon frère?”




Pourquoi le gouvernement de M; Kadhafi, qui a torturé et tué mon frère – et qui est l’un des pires violeurs des droits de l’homme de par le monde – est-il alors un membre élu du Conseil des Droits de l’homme ?




Quand est-ce que ce Conseil fera ce qu’il doit faire et se tiendra t-il aux côtés du peuple libyen, pour défendre vraiment leurs droits en tant qu’êtres humains ?

 

Merci, Monsieur le Président.

 

 

La Libye exerce son droit de réponse :

Libye (Ambassadeurr Ibrahim Aldredi): Merci, Monsieur le Président. Je me permets cette déclaration pour répliquer à celles d’un certain type d’ONG irresponsable et arrogante qui tentent de paralyser le travail du Conseil en employant des allégations litigieuses et sans fondement. M. Le Président, nous aimerions que les interventions de telles ONG soient effacées de l’enregistrement – l’intervention du dernier jeudi et quelques-unes, cet après-midi. Ils doivent être effaces car il s’agit d’interventions qui sont incompatibles avec les procédures requises.



Etats-Unis ( interférant dans le tour de parole) : Nous souhaiterions mettre en lumière que les Etats-Unis pensent que des ONG accréditées doivent être autorisées à parler et que leurs exposés doivent être inclus dans l’enregistrement : comme vous le savez, les voix de la société civile sont extrêmement importantes pour le travail du Conseil. Bien que les états membres, dont les Etats-Unis, peuvent occasionnellement être en désaccord avec le contenu de leurs déclarations, le Conseil devrait cultivar un climat d’ouverture, dans lequel nous puissions discuter de nos divergences. Merci.



Libye :  J’aimerais dire à l’honorable Conseil que cela ne devrait pas devenir une agora où se diffusent toutes sortes d’allégations, lorsqu’elles sont infondées et non basées sur la vérité. La Jamahariya arabe libyenne sous la conduite de Muammar Kadhafi a été honorée d’avoir été élue à ce Conseil, et le rôle positif de la Libye est apprécié et perçu en Afrique et à travers le monde entier  comme renforçant les droits de l’homme. Ma délégation est totalement préparée à coopérer avec vous, même si d’autres membres ne le sont pas, pour promouvoir le travail du Conseil, pour assurer qu’il s’agit d’un débat authentique visant à protéger les droits fondamentaux de l’être humain et les libertés.



 Président du Conseil des Droits de l’homme (Sihasak Phuangketkeow, de Thailande) :  Nous prenons en considération les points que vous avez soulevés.



Libye : Nous ne nous opposons pas à la participation des ONG, mais seulement aux déclarations irresponsables d’ONG irresponsables.

 

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